The Circle – Gary : « une commère mais pas un traitre ! »

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The Circle, la série téléréalité Netflix, connait un véritable succès sur la plateforme de streaming. Les 14 participants sont chacun enfermés dans un appartement pendant environ 3 semaines au Royaume-Uni. Ils ne se voient pas et ne s’entendent pas. Leur seule communication : Le Cercle. 

Ce dernier est un réseau social, le but étant d’être populaire dans les classements pour ne pas se faire éliminer du jeu et tenter d’empocher les 100 000€ à la clé. Après vous avoir fait découvrir Maxime et Rudy, découvrez Gary en 10 questions.

ATTENTION SPOILERS

Comment as-tu été contacté par The Circle ? 

J’ai été contacté par Instagram. Après de nombreuses étapes pour participer au game, j’ai eu la chance d’être l’un des joueurs phare de The Circle. 

Quel était l’objectif de ta participation à The Circle ? 

Premièrement, je me suis dis « si je participe, tant mieux, c’est une expérience en plus. Si je n’ai pas cette chance-là, tant pis ». Ma vie ne s’arrête pas là. J’étais comme au poker. Ensuite, je voulais faire entendre mon coté gay power parce qu’on est encore des minorités et je trouve ça important qu’une parole comme la notre soit entendue surtout dans un jeu qui est hyper avant-gardiste. C’est ça qui m’a touché. Et puis, ce côté girl power qui est en moi. Malheureusement, je n’ai pas vécu que des belles choses dans la vie, j’avais envie de vivre mon conte de fées à moi. 

Pourquoi les gens pensent de toi que tu es un traître qui retourne sa veste ? 

C’est une question que je me suis longtemps posé parce que quand on voit l’épisode, évidemment je pense que les gens restent figés à la première lecture, mais s’ils font une deuxième lecture, ils sont assez intelligents, je pense, pour comprendre que je n’ai trahi personne. Je veux juste venger Cédric parce que son départ a été un choc psychologique énorme. Je me dis qu’on est seuls avec Inès donc comment faire pour se sortir de cette situation avec un trio en face qui est hyper soudé. 

J’ai décidé de faire un peu le chevalier sur son cheval blanc en me disant « je vais essayer d’intégrer la Team Winner et en leur montrant ma loyauté sur ce premier vote alors le vote d’après on pourra couper l’une des trois têtes ». Malheureusement, game over, raté. Moi qui voulais sauver Inès, c’est raté. Mais je ne regrette pas d’avoir fait ce choix car à cet instant ayant que pour seul moyen de communication le réseau je ne voyais que cette situation donc si c’était à refaire j’aurais refait la même chose peut être en essayant d’embarquer Paolo et Gabriel (alias Rudy) avec moi. 

Penses-tu que si tu n’avais pas été dans le clan d’Ines tu serais allé plus loin ? 

Je ne regrette absolument pas le clan de la Team Habibi. Pour moi, Inès c’est mon âme soeur du game et à vie cette femme je l’aimerais car c’est unique ce que j’ai ressenti pour cette nana. Cédric est aussi un homme extraordinaire donc je ne regrette absolument pas cette Team. J’aurais aimé avoir un duel des deux team. Mon choix s’est fait par sentiment, un choix de coeur donc on ne peut pas refaire un choix de coeur. 

Dans le jeu on a besoin d’amour car un être humain seul c’est compliqué pour lui de vivre, il a besoin d’être entouré. Cedric c’était l’épaule sur laquelle je pouvais m’appuyer, c’est pour ça que quand il part pour moi il y a un pilier qui s’écroule. Le capitaine du navire n’était plus là, j’ai besoin d’être protégé, je suis un peu comme une princesse dans sa tour. 

J’étais un danger pour eux car j’étais populaire dans le sens où mes statuts étaient toujours très likes, j’étais vu comme très coloré. On m’aurait forcément coupé la tête. C’est ce que l’on appelle avoir le syndrome de Marie-Antoinette (rires). 

« J’ai eu des sentiments pour lui »

Quand tu as été éliminé, la vidéo que tu as laissé a mis en péril l’aventure d’Inès, penses-tu que tu es coupable de son élimination ? Elle te l’a reproché ? 

Ma vidéo a en aucun cas mis en péril le départ d’Inès. Ce n’est un secret pour personne que forcément j’allais aller voir ma meilleure amie. Quand je parle dans ma vidéo, je suis sur de moi, ils sont en force. Quand je quitte Inès on parle très clairement en se disant que sa seule solution est de faire un clan avec Paolo, Gabriel et Nélia. Ça faisait 4 contre 3 donc dans ma tête c’est obligé que la Team Winner perd un membre. Encore une fois, raté, game over. Et j’avais surtout envie de foutre la merde dans la Team Winner. 

Inès ne me l’a pas reproché. On en a discuté plusieurs fois et tout va bien entre nous ! Inès et moi on ne se déteste pas, désolé on s’adore ! (rires

Que ressentais-tu pour Cedric ? 

Je découvre les profils au tout début et je me suis dis que j’allais prendre Nicolas sous mon bras et l’aider à s’ouvrir, s’épanouir car il semblait très timide sauf que Nicolas part. Gabriel j’avais essayé quelques approches, j’ai vu qu’il était plus intéressé par Valéria ou Inès lors de la soirée parisienne donc raté. Cédric on avait parlé d’une love story dans un chat et il avait ce coté hyper solide, sportif, un côté gladiateur que j’aime beaucoup donc il était le pilier dont j’avais besoin donc tant que j’ai Cédric à mes cotés tout va bien. Quand Inès me dit de me reprocher de Cédric parce qu’elle pense qu’il y a peut-être quelque chose, je tente ma chance et je me dis « c’est peut-être l’homme de ma vie ». J’ai eu franchement, en toute objectivité, à cet instant du jeu, j’ai eu des sentiments très sincères pour Cédric. Si on s’était croisé à la finale, je me serais jeté dessus pour l’embrasser. J’aurais été très curieux de voir sa réaction (rires). 

Quelle est ta relation actuelle avec les autres joueurs de The Circle ? 

Moi j’ai fait le choix d’aimer tout le monde parce que je suis toujours dans le love, je suis le personne du love comme avait Paolo dans un chat. J’avais beaucoup aimé cette formule et je pense que je le suis vraiment. Il y a des gens, Virginie, Lou, que j’ai tous les jours au téléphone. Inès, Rudy, Eléa, Romain, Maxime, de temps en temps un petit coup de fil. Paolo je l’admire énormément, j’aime beaucoup cet Artiste. Chacun a ses qualités. La Circle Family existe vraiment mais j’aimerais qu’elle existe un peu plus. La diffusion est arrivée, six mois sont passés, ils me manquent et j’aimerais revivre quelque chose avec eux rien que pour vous surprendre. 

En tant que commère de l’émission, quel est le plus gros potin de The Circle ? 

Est-il indispensable que je le dise aujourd’hui ? Il n’y a pas un gros potin, il y a des gros potins mais radio Gary est un homme qui balance les choses en on. Là je n’ai aucune raison de les balancer, je suis quelqu’un de parole et malgré ce que l’on croit quand on me dit de ne rien dire je ne dis rien. Quand j’ai fait un pacte avec la Team Winner et que Romain m’a dit de ne rien dire, je n’ai rien dit. Du moment où le pacte ne tient plus compte, j’en parle. Je n’ai qu’une parole. Donc, commère oui, traitre non (rires). 

Qu’est-ce que l’émission t’a apporté dans la vie de tous les jours ? 

Même si je dois encore travailler dessus, je dois être moins naïf. Ça a été mon gros défaut dans le jeu. Parfois on mélange mon côté naïf avec retournement de veste alors que non. Je suis un hypersensible, je précise que ça ne veut pas dire fragile. C’est quelqu’un qui réagit à un instant T avec ses émotions sans les calculer sur une réaction. Moi, je n’étais pas dans le calcul, quand il se passait quelque chose je réagissais. Si ça me provoquait une émotion de larmes, je pleure, si j’avais envie de rire, je rigolais, si j’avais envie de râler, je râlais. Je ne calcule pas mes émotions, elles arrivent comme elles sont. Ça peut être mal perçu. Ça ma appris à relativiser les choses et de prendre moins les choses à coeur. 

Penses-tu refaire une télé-réalité ? Si oui, laquelle ? 

Oui, j’aimerais pourquoi pas pour toujours revendiquer car je me suis rendu compte qu’il y une certaine jeunesse que l’on écoute pas, qui m’envoie énormément de messages. On me parle d’homophobie, d’agression, d’harcèlement scolaire. SI je peux être le porte-parole de cette jeunesse que l’on écoute plus, je prends le flambeau avec grand plaisir. Je n’ai pas dit tout ce que je voulais dire. Il faut voir qui a envie de moi, si on a envie de me voir. Faire de la télé juste pour se montrer et rien apporter, ça ne m’intéresse pas. Si c’est pour être dans le rôle du gay pote avec les filles non, mais si c’est pour que je partage des choses alors je fonce. Il faut trouver maintenant celle où j’ai ma place (rires). 

Gary a une question pour vous

« Dans quelle téléréalité aimeriez-vous me voir ? »

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