Après vous avoir parlé du concert d’Ed Sheeran, je vous présente un spectacle humoristique.
Kevin Ozgoz jouait sur la scène du Complexe du Rire à Lyon le 18 juin dernier à l’occasion de son dernier spectacle : « Kevin Ozgoz est là ! »
Passionné par le stand-up depuis ses 14 ans, le jeune de 17 ans pensait que c’était un avenir qui lui était inaccessible du fait de son jeune âge. Soutenu par ses parents et s’inspirant de Jamel Debbouze et de Gad Elmaleh, il trouve une petite scène « le rideau rouge candidator » sur laquelle il a joué pendant 5 minutes. C’est là que tout a commencé.
« Quand j’étais petit je voulais devenir président de la république »
Le spectacle « Kevin Ozgoz est là ! » retrace la vie du jeune humoriste turc. Il raconte, une fois par mois, de manière amusante, sa jeunesse en intégrant énormément ses parents, présents dans la salle. Malgré de nombreux bugs du micro, le garçon continu le show en improvisant quelques fois.
Venant d’une ville appelée Tramoyes, Kevin Ozgoz était très stressé à l’idée de jouer à Paris. En effet, le jeune a eu la chance de se produire deux fois sur la scène du Jamel Comedy Club (JCC). « Cécile Mayet (ndlr : directrice du Complexe du rire) et moi même avons envoyé un mail avec ma présentation, après 6 mois d’attente, ils m’ont accepté. J’ai fait une première scène et de cette scène j’ai réussi à en faire une deuxième donc j’espère que ça va continuer. »
Malgré le fait que « jouer au Comedy Club était un truc incroyable« , il n’a jamais eu l’occasion de rencontrer Jamel. Cependant, il a pu discuter avec Jean-Michel Joyau, gérant des scènes ouvertes au JCC. « Il a bien aimé donc ça encourage, ça fait vraiment plaisir. »
La veille du spectacle se déroulaient les épreuves anticipées du baccalauréat de français. « J’essaie de faire attention à mon emploi du temps avec les études d’un côté, le stand-up de l’autre. » Sa maman, qu’il appelle Pablo Escobar durant son spectacle, est là pour y veiller.
Kevin Ozgoz avoue ne pas arriver à remplir les salles parfois. « Quand on remplit pas je suis déçu, mais on continue à travailler. Puis quand on vit des moments comme ça t’oublies que ça a été annulé, c’était vraiment incroyable, j’ai vraiment kiffé. » Pour lui, « les plus petites salles sont les meilleures car on est vraiment proche du public, on peut improviser avec eux, voir les réactions en direct. »
Kevin Ozgoz, le Malik Bentalha 2.0, essaie de jongler entre les études et le stand-up. Passionné depuis petit, il réalise son rêve en commençant à jouer dans les petites salles, pour espérer, un jour, se produire dans les grandes, comme ses idoles.
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